Etrange découverte dans la lisière

Montu entra dans la forêt, qu'elle ne connaissait pas vraiment. De plus il faisait nuit. Mais Montu avait quelques connaissances et beaucoup d'experience.
La nuit était noire comme l'encre, Montu emprunta un chemin se fiant à sa seule intuition et aux bruits des allentours. Elle n'était pas seule.
Elle essaya de ne pas se faire remarquer pas les habitants de la forêt et arriva à la lisière nord. Elle découvrit un centaure allongé expirant pour la dernière fois.
Elle sortit alors sa baguette magique consciente que "l'autre" n'était pas si innofensif que cela. Elle regarda aux alentours : la lisière semblait comme morte : la flore était décomposée..
Un frisson et des sentiments de mal être l'envahirent.
Elle se retourna et sans se poser de questions :

Expecto Patronum!!

Un énorme chat d'agent jaillit de la baguette et une ombre noire s'enfuit dans l'immensité du ciel
Elle appela Belial et le chargea de prévenir la directrice. Ellle voulait rester ici pour voir si d'autres détraqueurs n'avaient pas fait surface

Druzilla était sortie en trombe du chäteau, suivant Belial qui la mennait à sa propriétaire. Elle avait revétu une longue cape grise bordée de fourure et dont le capuchon lui recouvrait les yeux. Ainsi parée, elle s'enfon ça dans la forêt interdite enveloppée de brouillard. Baguette à portée de main, elle était à l'écoute des bruits aux alentours, machant d'un pas pressé et franc. Peu aprés, l'oiseau se posa sur l'épaule de la maîtresse, lui faisant signe de ne pas attaquer la personne qui arrivait. Lorsqu'elle fut à la hauteur de Montu, Druzilla comprit que l'évenement devait être grave puisque la gardienne avait encore sa baguette en main, prète à se défendre. Elle s'approcha, déposant son capuchon sur ses épaules se faisant reconnaître et murmura :

- Vous allez bien ? Que s'est-il passé ?

Montu s'exprima froidement et simplement comme à son habitude

Lors du diner j'ai senti une vague de mort. Je suis sorti et j'ai vu alors un detraqueur près de ce centaure mort.
Je n'ai pas d'autres informations.
Qu'en pensez vous...?

Montu scruta une dernière fois l'horizon pour essayer d'apercevoir une quelconque ombre mais elle ne vit que le néant de la nuit noire.
Le centaure était bien mort.
Elle renvoya Belial en lui murmura quelques breves paroles

Druzilla soupira. Un vent d'incompréhension s'empara d'elle. Si ses doutes étaient fondés, elle serait folle de rage ! Un détraqueur... Trop étrange pour être normal ! Elle murmura à Montu :

- Je ne comprends pas. Je n'ai été avisée d'aucune mesure de ce genre quant à la sécurité du château. De plus le ministère évite d'envoyer les détraqueurs ailleurs qu'à Azkaban depuis les incidents avec Voldemort, et ce qui est d'autant plus étrange, c'est que ces créatures sont suivies et ne sont plus censées attaquer sans ordres.

Elle s'arréta quelques secondes, contemplant le cadavre gisant à terre. Déjà elle sentait la présence d'autres centaures qui n'osaient pas approcher mais qui cherchait à savoir quel était tout ce raffu.

- Cela risque d'engendrer des problèmes diplomatiques... Je crois que je vais contacter le Ministère immédiatement. J'ai quelques comptes à régler !

Elle fit mine de partir puis se retourna. Elle secoua la tête.

- Pourquoi un centaure et pourquoi l'avoir attaqué ? Etes-vous sûre que c'est bien le détraqueur qui l'a tué ?

J'ai pensé à une autre solution, un personnage maléfique, contré par un détraqueur qui est intervenu trop tard.
Aucune trace de blessure.
Adava Kedavra ou baiser...

Montu reflechit un instant, un baiser aurait été plus discret et le sortilège impardonnable aurait été plus distinctif, question de flux

Je pense si vous me le permettez que je devrais aller au chateau, on ne sait jamais, une diversion...

La directrice fronça les sourciles. En tant qu'Aurore, elle savait que quelque chose clochait. Elle s'approcha du corps et s'accroupilla auprés de celui-ci, l'observant.

- Non. Aucun sortilège impardonnable. Du moins pas d'Avada Kedavra, il a les yeux clos. Je pencherais plutôt pour le Baiser vu la position du corps. Il a enroulé ses bras autour de lui. C'est un signe courant

Elle se releva, et déposa à nouveau son capuchon sur ses cheveux.

- Je vais retourner au château. Je pense que vous devriez rester dans votre demeure au cas où cela s'animerait dans la forêt... Si cela arrive, prévenez-moi. Merci beaucoup Montu.

Elle commençait à comprendre de plus en plus ce qui était arrivé. Cela aurait du lui avoir sauté aux yeux dés le départ... D'un pas pressé, les poings serrés de rage, elle repartit vers le château.