Banque Gringotts

La jeune fille répondait au nom de Wizzer, elle c'était faufilée dans la foule sans traîner. Tout en marchant vers la banque sorcière, elle se mit à réfléchir aux achats qu'elle devait faire. Elle sortit sa liste et la regarda un instant pour évaluer le montant qu'elle devrait retirer de son compte personnel. Il n'était pas très fournit, contrairement à celui de son père ou de sa mère, mais il y avait tout de même assez d'argent pour survivre. Après un moment, elle arriva enfin devant les deux grande portes de la prestigieuse banque. Elle s'arrêta un moment le temps de lire l'inscription, puis entra dans l'imposant bâtiment.

Des gobelins travaillant à des comptoirs et d'autres passant entre d'immenses portes provoquaient un parfait ensemble. On pouvait voir d'autres sorciers qui suivaient de temps en temps un gobelin à travers une porte. D'autres revenaient un peu blanc dû sûrement au voyage dans les profondeurs.

Wizzer s'approcha d'un comptoir où un gobelin avec une paire de lunette ronde comptait des pièces. Elle le regarda un moment avant de vouloir l'interrompre.

" Excuser moi !"
" Oui," Il la regarda par dessus ses lunettes. "C'est pour un retrait ?"
" Oui, coffre 116."
" Bien," Il fit signe à un autre gobelin qui s'approcha. "Coffre 116."

Wizzer le remercia puis suivit son guide pour les profondeurs de la banque. Ils prirent un wagonnet, ce qui n'était pas vraiment du goût de Wizzer, quand enfin ils arrivèrent devant le coffre, elle l'ouvrit elle-même. Elle observa un instant en silence le tas d'or, puis prit de quoi bien remplir sa bourse. Avec tout ça, elle avait de quoi ce payer au moins les trois premières années d'études. Malheureusement ils durent refaire le chemin inverse avec le wagon, au grand malheur de Wizzer.

Elle ne fut pas mécontente de se trouver enfin à l'air libre et de pour voir reprendre son souffle tranquillement. Un fois que sa pâleur fut envoler, elle sortit une nouvelle fois sa liste de fourniture, elle la consulta.

*Bon je vais commencer par les vêtements, c'est le plus proche.*

Puis elle dévala les marches de la banque pour se retrouver à nouveau parmi la foule.

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Mikael entra et fut aussitôt intrigué par les gobelins au point qu'en s'approchant d'un guichet derrière lequel se tenait un des gobelins il ne put s'empêcher de se mettre sur la pointe des pieds pour l'observer de plus près. Ce dernier ne parut pas apprécier les manières du jeune garçon et fit tomber sa casquette du revers de la main.
Mike la ramassa sans faire plus d'histoire et déclara qu'il venait pour ouvrir un compte. Le gobelin réajusta ses lunettes et le scruta longuement.
Il prit finalement une plume et un formulaire et se mit à poser des questions à toute vitesse. Mikael fit de son mieux pour y répondre tandis que le gobelin notait tout à une vitesse incroyable.

- Nom ?
- Camillo.
- Prénom ?
- Mikael.
- Date de naissance ?
- 18 juillet 1993.
- Taille ?
- Un mètre soixante-deux centimètres.
- Poids ?
- Quarante-sept kilos.
- Couleur des yeux ?
- Noir.
- Couleur des cheveux ?
- Blond.

Le gobelin leva les yeux après cette question et observa le jeune garçon. Il lâcha un "soit" et continua ses questions.

- Ville de naissance ?
- Londres.
- Lieu d'habitation actuel ?
- Le Chaudron Baveur.

Le gobelin haussa un sourcil, sarcastique, mais se contenta de ça et continua à écrire.

- Des frères et soeurs ?
- Trois frères et deux soeurs.
- Leurs noms, âges, statut.
- Statut ?
- Sorcier ou Moldu.
- Ah ... je ne sais pas encore.
- Le reste alors ...
- Maxime Camillo, 10 ans, Thomas Camillo, 8 ans, Bryan Camillo, 5 ans, Lyana et Diane Camillo, 3 ans.
- Statut des parents ?
- Moldus ...

Le gobelin se saisit brusquement de la main gauche de Mikael et appliqua son index sur l'encre, puis sur le bas de la feuille. Il la lui tendit ensuite ainsi qu'une plume.

- Signe.

Mikael s'exécuta et se vit donner une clée minuscule, et un numéro de coffre : 5 422. Le gobelin demanda ensuite combien il comptait déposer sur son compte, et le jeune garçon déposa deux gallions sur le comptoir. Sous l'oeil incrédule du gobelin, il ricanna :

- C'est symbolique. Il faut bien commencer par quelque chose ...
- Si tu le dis ...

Il prit ensuite la direction de la sortie, fier de lui.

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